Lors de la période des transformations importantes qui ont suivi l’indépendance de l’Algérie,
l’espoir de voir l’édition s’organiser et se développer était immense. Des sociétés nationales ont été
créées pour remplacer les entreprises françaises ; et prendre en charge ce secteur, avec beaucoup
d’entrain au départ ; mais un piètre parcours les voue à la disparition…. Une décennie plus tard, à la
faveur des dispositions légales relatives au passage à l’économie de marché, l’espérance de la
renaissance et de l’épanouissement d’une véritable politique éditoriale est revenue. Mais la disparition
de l’état et son remplacement, dans le cadre de l’économie de marché par l’initiative et le financement
privé, est un processus qui, malheureusement ne donne pas les résultats escomptés. Ce qui explique
que les vrais problèmes sont rarement inventoriés, analysés et traités. Tout ceci découle directement
de l’absence chronique d’une véritable politique éditoriale ; et cela depuis l’indépendance
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